La baisse du niveau du Drac a fortement affecté l'alimentation de la ville de Gap en eau potable. Le maire de Gap, Roger DIDIER, a suivi au jour le jour l'évolution de la ressource en eau, y compris en se rendant à plusieurs reprises au lac des Jaussauds, et a multiplié les contacts pour faire bouger les lignes sur le projet de  pompage de la source des Choulières. 

La sécheresse exceptionnelle se poursuivant et le niveau du Drac arrivant à un seuil critique, le maire a pris un arrêté municipal de restrictions de certains usages de l'eau (arrosage, remplissage des piscines...). Roger DIDIER remercie les Gapençaises et les Gapençais qui ont fait en sorte de réduire leur consommation d'eau, en répondant favorablement à l'appel lancé par la municipalité.

En lien constant avec le Préfet des Hautes-Alpes et 
Patrick RICOU, Président de la CLEDA
(Commission Locale de l'Eau du Drac Amont),
le Maire de Gap a initié de nouvelles mesures d'urgence.  

Ce lundi 20 novembre, Roger DIDIER est en mesure d'annoncer qu'un branchement provisoire sur le puits de la nappe des Choulières pourra être mis en œuvre rapidement par les services de la Ville de Gap pour alimenter le lac des Jaussauds, via le canal de Gap.

Une pompe répondant aux exigences techniques, soit 360 m3/heure, arrivera sur place lundi prochain. Le pompage sera réalisé à 12 mètres de profondeur. Un tube de 315 mm de diamètre sera disponible, pour la totalité de la longueur de 700 mètres entre le puits et le canal de Gap, à compter du 25 novembre.
Les premiers travaux seront engagés dès le 21 novembre et la municipalité espère les avoir achevés dans un délai inférieur à trois semaines, de façon à sécuriser au plus tôt l'approvisionnement en eau de la ville de Gap. Roger DIDIER tient à remercier le maire de Saint-Léger-les-Mélèzes, Gérald MARTINEZ, pour sa totale implication, ainsi que la CLEDA et les services municipaux, pleinement mobilisés sur cette opération.
Il s'agit d'une mesure exceptionnelle, à la hauteur des enjeux que pose la sécheresse historique enregistrée cette année.

Depuis dix ans, la Ville de Gap a toujours œuvré afin de parvenir à puiser dans la nappe alluvionnaire des Choulières pour assurer son alimentation en eau potable. Cette nappe a en effet le débit et la masse nécessaires pour couvrir les besoins de cinq communes du Champsaur et de la ville de Gap. L'objectif de Roger DIDIER et de sa municipalité a toujours été que cette eau d'une très grande qualité, proche de celle d'une eau de source, arrive directement au robinet des usagers gapençais, sans autre traitement que d'être soumise à des rayons ultraviolets. Pour une solution pérenne, cette eau ne pourra pas être mélangée à celle
issue de la prise des Ricous. La position de la Ville de Gap est aussi celle de la CLEDA. Le souci du maire est aussi que les Gapençaises et les Gapençais continuent de bénéficier d'un prix de l'eau parmi les plus bas de France.

La situation de crise que nous connaissons doit permettre de faire évoluer le dossier des Choulières et de faire valoir l'intérêt général. La Ville de Gap est prête à agir avec la CLEDA et le SIENAD (Syndicat intercommunal pour l'exploitation de la nappe alluvionnaire des Choulières) pour mettre en œuvre cet approvisionnement dans les meilleures conditions, étant rappelé que ce projet représente un investissement de 9 à 10 M€.

 

Monsieur le Maire de Gap, Roger DIDIER (à droite) et
M. Jean-Pierre MARTIN, Adjoint Délégué aux Travaux, à la Proximité, au Nettoiement Urbain, à l'Hygiène et à l'Eau
suivent au jour le jour l'évolution de la ressource en eau sur la commune de Gap.